Biographies (approximatives)

L’équipage :

Une machine à musique chauffée par un équipage musical déjanté et sympathique.

 

Au chant et accessoires :

Maximiliana « Duchesse des mondes » a été trouvée le jour du nouvel an chinois sous un siège, à bord de l’Orient Express entre Bucarest et Istanbul. Elle est aussitôt adoptée par le cuisinier indien, grand chanteur de musiques carnatiques du Kerala. Elle devient très vite l’attraction du wagon restaurant où elle chante dans toutes les langues pour le plus grand plaisir des voyageurs. En plein cœur de l’hiver, alors que l’Orient Express subit un arrêt prolongé en raison de très fortes chutes de neige, Maximiliana s’éprend d’un des voyageurs. Ils vivent une belle et torride semaine d’amour mais lorsqu’il lui demande sa main et l’invite à le rejoindre à Kraljevo, elle refuse, incapable de descendre du train et son cœur en restera brisé. A la mort de son père adoptif, elle descend en gare de Zurich. Prise d’un mal de terre insupportable, elle accepte la proposition du Transbal Express et reprend la route avec eux.

À la batterie :

Gwen Speedy Bootsy Luciano grandi entouré d’une famille nombreuse d’origine italienne dans le quartier de Little Italy à New York. Très jeune livré à lui même, il développe des capacités physiques étonnantes en pratiquant toutes sortes de sport dans le « neighbourhood » (il remporte le concours de street soccer par équipe en 1996 à l’age de 9 ans). Plus tard, il est recruté par tous ses oncles et tantes pour livrer pizzas et plats cuisinés à domicile, en courses à pied. À cette époque, il est plus rapide que tous les livreurs de New York et on le surnomme « speedy bootsy ». Avec l’argent collecté lors de ces premiers jobs, et alors qu’il ne fréquente plus guère l’école, il se paie une caisse claire. Ce sera le début d’un travail sans relâche et d’un amour sans faille pour la batterie. Sa grand-tante par alliance étant la petite fille de Franck Sinatra, il sera très vite introduit dans le milieu des musiciens new-yorkais. Sa carrière décolle réellement en 2018 lorsqu’il monte à bord du Transbal Express pour une tournée en remplacement de l’ancien batteur.

Aux percussions :

Beberto Cavaquinho est né au Brésil dans une plantation de canne à sucre en 1952. Il a été élevé par sa grand mère mécanicienne dans la marine marchande et chanteuse de « pagode de mesa ». Avec elle il parcourt le monde lors de tournées interminables. Chacun des concerts se termine inlassablement par des échanges avec les musiciens locaux et Beberto en tire une maîtrise quasi totale de toutes les percussions existantes sur la planète. Malgré cette vie fantasque, il finit par poser ses valises dans le port de Marennes Oléron où il rencontre l’ostréicultrice de sa vie en 1968. Un an plus tard, sur une plage de Vendée, il croise Eric de la Touche et décide d’intégrer l’équipage du Transbal Express.

À l’accordéon et la guitare :

Eric de La Touche, Vicomte du château de Ruffec, devient champion du monde d’accordéon à 6 ans après une vilaine crise d’appendicite qui l’avait cloué au lit pendant plusieurs années. Il quitte la propriété familiale en 1962 pour fuir une mère obsédée par les horloges mécaniques du XIX° siècle. Il se retrouve livré à lui même à la gare de Champigny-le-Sec et suit à la hâte une séduisante anglaise qui rentrait à Londres. Il y vivra 30 ans, au dessus de l’échoppe d’un apothicaire, duquel il apprendra tous les secrets des remèdes de jouvences existants. Encore aujourd’hui malgré ses 70 ans, il en paraît 30. Alors qu’il glanait les végétaux nécessaires à l’élaboration de sa potion, il rencontra par hasard Maximiliana qui cueillait des fleurs non loin du Transbal Express qui passait par là. C’est ainsi qu’il se laissera embarquer dans l’aventure.

À la basse et contrebasse :

Tonio Ripotoni, dit Tonio le tendre, est né à Bellezze di Calabria, un petit village du sud de l’Italie. Il hérite de la contrebasse de son grand père descendu d’Allemagne par amour. Il en joue tous les soirs sur le perron de la maison familiale donnant sur le port tout en regardant passer les bateaux. Le 11 décembre 1966, il rencontre et séduit la femme du capitaine d’un cargo en rade dans le petit port, l’enlève et part avec elle. Après une folle chevauchée pour échapper au courroux de son ex-mari, ils sautent dans le premier train qu’ils trouvent sur leur chemin. C’est donc le 13 décembre 1966 que Tonio Ripotoni devient officiellement membre de l’équipage du Transbal Express.

Aux saxophones, flûte, clavier :

Michka Guillem Gablinovitch grandit dans l’auberge de ses grands parents au nord de la Sibérie. Depuis la mort de ses parents, emportés par la fameuse grippe russe de l’hiver 1959, on ne se souvient pas d’avoir entendu parler Michka, qui fera désormais passer toutes ses émotions par la musique. 
Virtuose de la clarinette, il se fait embarquer à 11 ans par une caravane gypsy avec qui il part pour une traversée des Balkans.
L’hiver 1971, particulièrement rude, la caravane disparaît dans un incendie criminel et laisse Michka seul et sans instrument. C’est en cherchant un nouveau saxophone, qu’il croise Tonio chez un luthier crétois, reconnu jusqu’à Napoli. Tonio lui parle du Transbal Express et le convainc d’embarquer à son bord.